Kilométrage : 1539,4 km

Météo : Forte pluie jusqu’à 14h puis soleil puis pluie début de soirée (18°C)



Commentaires : Ce matin, j’ai su dès mon réveil que le soleil était revenu, en grande partie à cause de l’étouffante chaleur qui régnait dans la tente. A force de répéter chaque mâtiné les mêmes actions, en moins d’un quart d’heure tout était rangé et j’étais prêt à partir pour ma prochaine destination : Copenhague. Cela marquera enfin une « pause » de deux jours dans mon périple.

Au fur et à mesure que j’approche la capitale danoise, le temps se couvre progressivement. Je me suis donc rendu au camping le plus proche du centre-ville, et, à ma plus grande surprise, ce fut le camping le moins cher de ce début d’expériment (environ 10€/nuit). J’installe donc ma tente avant que la pluie ne se mette à tomber et je sors mon vélo du coffre pour aller visiter Copenhague pour la première fois.

Avant même d’atteindre le centre, j’ai pu apprécier la qualité du réseau cyclable de Copenhague. Comme à Amsterdam, beaucoup de rues comportent leur propre route pour vélo dotée de feux de signalisation : ici le soucis de la circulation des vélos est aussi important que celui des voitures. C’est donc par ces routes que j’ai parcouru et parcourrai les quelques kilomètres qui séparent le camping du centre-ville de la capitale.

Malchanceux comme je suis, une fois arrivé à bon port, il s’est mis à dracher des cordes, A peine j’eu le temps d’enfiler mon anorak que mon sweat était déjà bien mouillé, je ne parle même pas de mes chaussures en tissus… En plus de cela j’étais un peu perdu, ne connaissant pas du tout la ville et n’ayant pas de carte sous la main. J’ai donc pédalé sous la pluie à la recherche d’une église ouverte et d’entrée gratuite. Et par le plus grand des hasard, lorsque j’arrive face à la cathédrale Notre-Dame, le ciel commence enfin par s’éclaircir.

Bien sûr, même si le soleil était revenu, je suis rentré jeter un petit coup d’œil. En voyant l’extérieur, qui au passage n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais pour un cathédrale, on ne pouvait pas deviner qu’à l’intérieur se cachait un étonnant décor Romain. Avec un plafond entièrement blanc, se mariant très bien à celui des colonnes romaines de l’étage, l’atmosphère régnante dans l’enceinte gagnait en pureté et en calme, même si l’organiste y est également pour quelque chose. On pouvait également observer des rangées de statues de chaque côté. Enfin, le dôme magistral, octroyant un peu de lumière du jour au cœur de la cathédrale, fut la chose la plus belle que j’ai pu voir ici.

Même si l’ambiance de la cathédrale m’avait enchanté, j’ai finalement repris mon vélo pour profiter du beau temps. J’ai alors roulé le long de XXX puis je me suis dirigé vers l’église Notre-Sauveur, car je voyais au loin qu’on pouvait monter tout en haut de sa tour, dont le bout ressemblait à un spirale noire et dorée.

Dès l’entrée j’ai essayé de compter les marches pour atteindre le sommet (eh oui on s’occupe comme on peut tout seul), mais à force de m’arrêter pour me reposer un instant et prendre des photos, j’ai réussi à me perdre dans mon compte (environ 400 d’après Google). Mais ça valait le coup. De là haut j’avais une vue imprenable sur Copenhague et ses environs. Toutefois ce n’était pas assez pour moi, je suis donc monté tout en haut de la spirale, là où les marches sont à peines accessibles un pied à la fois. La vue de la haut était encore plus impressionnante, le vent soufflait tellement fort que j’ai risqué plusieurs fois de glisser dangereusement des marches humides. D’ailleurs ça m’a coûté une oreille bouchée pendant quelques jours. Mais ça me donnait de l’adrénaline pour poursuivre ma prise de vue grandiose. Malheureusement la pluie refit son apparition, me forçant à redescendre de la spirale. Mais je suis à peine arrivé en bas, de celle-ci, que le temps s’éclaircit à nouveau et laisse place à un magnifique arc-en-ciel au dessus de Copenhague. J’ai donc poursuivi ma prise de vue sur la capitale ensoleillée.

Quand je suis redescendu de l’Eglise, j’ai repris la route vers le camping en passant par un canal rempli de petits bateaux. A 1 kilomètre du camping, il a recommencé à dracher. A mon arrivée j’étais trempé. Ma journée fut éprouvante et le vent à plus de 40 mètres de haut m’avait beaucoup fatigué : j’étais bien content de retrouver ma tente pour me mettre au sec. Fin de la septième journée, ou du moins, fin de la première semaine.


Photos : https://goo.gl/photos/ZzaqpD5eXYoJsvbd9